Samedi 9 septembre – Palais des Sports de Caen

Fight Club Normandy à la joie et l’honneur de vous informer que la Boxe sera au rendez-vous lors de l’inauguration du Palais des Sports de Caen La Mer le samedi 9 septembre 2023 !!!

Profitez de cet événement en vous inscrivant sur le site www.caenlamer.fr

Les entrées seront gratuites pour tous ceux qui se seront inscrits, restauration sur place.

Lounes Hamraoui : « Je pense être bien meilleur qu’avant »

Le Normand est devenu un pilier de l’équipe de France et figure parmi les meilleurs de la Planète dans la catégorie des -63,5 kg. Il n’a pas encore fait une croix sur Paris 2024.

Dans quelles dispositions êtes-vous après avoir terminé deuxième du tournoi de présélection olympique de Saint-Quentin et avant d’aborder les championnats du monde ?

Je reste très confiant car j’ai quand même réalisé de très grosses performances, notamment en remportant la médaille d’or au tournoi de Serbie, début avril. Je n’ai pas démérité et je vais donc disputer les Mondiaux.

Vous n’avez pas pu disputer les championnats de France amateurs pour cause de blessure au dos…

Oui. J’ai une sciatique que je continue de traîner. Je ne suis pas forcément frustré de ne pas avoir participé aux France car même si, comme tout le monde, j’aime les disputer, j’ai déjà gagné pas mal de titres au niveau national. Et puis j’ai quand même battu le champion de France en titre, Enzo Grau, au tournoi de présélection olympique.

« Je viserai le titre aux Mondiaux »

Justement, revenons sur ce dernier où vous avez terminé deuxième en -63,5 kg…

Pour moi, les choses se sont déroulées comme elles devaient se passer. Disons que face à Sofiane Oumiha, il n’y a pas eu le résultat que l’on attendait. La décision était partagée et l’on me donne perdant… Cela reste la boxe… C’est une frustration. Après, j’ai gagné à l’unanimité devant Enzo Grau. Au final, cela reste un tournoi très positif pour moi.

Toujours est-il que vous n’êtes plus maître de votre destin pour ce qui est de la qualification olympique puisque ce sera Sofiane Oumiha qui défendra les chances françaises aux prochains Jeux européens en Pologne…

J’attends et je verrai comment cela va se passer. Je ne peux faire que ça. Je pense être l’un des meilleurs de ma catégorie au niveau international. Je continue de prouver et j’ambitionne de le faire encore lors de ces Mondiaux. J’y viserai le titre au regard de ma place de vice-champion d’Europe et dans la continuité de mes résultats. Je pense qu’en 2021, lorsque j’avais été quart de finaliste, j’avais déjà largement les capacités de monter sur le podium.

Si Sofiane Oumiha décroche son billet pour Paris 2024, passerez-vous alors professionnel ?

Je n’en ai aucune idée. Il est sûr que passer pro est un objectif. Tout est possible. Pour l’instant, je ne peux pas encore dire ce que je ferai ni les options que je privilégierai. Si Sofiane ne se qualifie pas, je serai, bien sûr, toujours là et j’aspirerai à être aligné au second TQO.

« J’ai franchi un palier en termes d’intelligence de combat »

Avez-vous songé à passer pro après le tournoi de présélection olympique ?

Non, pas du tout d’autant que les championnats du monde sont un objectif. Il n’était pas envisageable que je passe pro en cours d’année. J’aurais de toute façon attendu.

En quoi vous êtes-vous amélioré depuis deux ans ?

Je pense être bien meilleur qu’avant, d’abord parce que j’ai pris de la maturité. J’ai franchi un palier en termes d’intelligence de combat. En outre, je suis plus dur et j’ai davantage d’impact dans mes coups, si bien que je suis moins sur le reculoir. C’est un domaine que je maîtrise mieux qu’auparavant alors qu’au départ, je suis quelqu’un de très technique avec une boxe basée sur la vista. J’ai le sentiment que toute les pièces du puzzle sont assemblées.

En revanche, vous avez encore tendance à un peu trop vous exposer…

Oui, c’est sûr. Je n’ai pas vraiment de garde. Cela reste un inconvénient comme cela peut aussi être un avantage. En tout cas, c’est un risque à prendre et c’est mon style de boxe. On ne peut pas me le retirer. Si je me forçais à en avoir un autre, je ne serais pas moi-même et je ne serais pas performant comme je le suis.

Propos recueillis par Alexandre TERRINI

GALA de VILLERS SUR MER

Résultats Amateurs

Vainqueur CES Nicolas (BC ST LOIS) vs LE MEE Matthis (Boxe Plérin)
Vainqueur NOORI Jan (BC ST LOIS) vs HMDI Mouhammed (Noble Art de Rouen)
Vainqueur JOURDAINE Enzo (Noble Art de Rouen) vs SIDIBE Adama (Boxing Club Caennais)

Résultats Professionnels

Vainqueur aux points JAMOIS Kévin (Angers Boxing club) vs MEMIS Selin (Bron Boxing Académy)

Vainqueur par arrêt de l’arbitre à la 5ème reprise COLIN Dylan (Dombasle Boxe) vs OWONO Martin Paul (Evreux Foyer éducation populaire)
Demi finales du critérium professionnel Welters Vainqueur aux points 39 à 37 MAHOUECHI Nassim (Olympic Eagles Bears Box) vs LEHOT Romain (Noble Art de Carentan)

Invité surprise et ami de la Boxe M. Claude LELOUCH et un grand espoir français de la boxe Lancelot de la Chapelle, entourés par l’organisateur Davide NICOTRA et le speaker Franck TESSEIDRE

GALA DE BOXE À CHERBOURG CE SAMEDI

IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST !

La 102ème organisation de Jean-ves LE MARCHAND s’annonce déjà comme spectaculaire !

L’AS Cherbourg Boxe a mis les petits plats dans les grands pour vous présenter un gala réunissant des boxeurs du grand, voir du très grand ouest puisque la Bretagne sera à l’honneur avec les clubs de Saint Avé (Morbihan), Niort (Deux Sèvres) et Angers (Maine et Loire).

Le tout opposé aux boxeurs locaux bien entendu, mais également à une sélection parmi les élites de la boxe basse normande.

Ces garçons et filles auront pour mission, outre de vaincre, de faire monter la température pour le tout premier combat chez les rémunérés du prometteur Hugo MOREL, opposé au non moins talentueux Angevin Mathéo ROUSSEAU !

L’été prend ses quartiers à Cherbourg et plus précisément au gymnase Bagatelle de Tourlaville ou soyons en sûrs, l’ambiance sera particulièrement chaude samedi soir !!!

Un quatuor qui a fait bonne figure

Les quatre pugilistes représentant le Comité régional lors des demi-finales et finales des Championnats de France amateurs (CFA) seniors masculins, les 10 et 11 décembre à Pontoise, ont été à la hauteur de l’évènement même si seul Lounès Hamraoui a été sacré.

Lounès Hamraoui enquille

Une nouvelle fois sacré en -64 kg, le sociétaire du Noble Art de Rouen a eu fort à faire en finale. Il a dominé (5-0) le Tahitien de Nantes, Tautuatemaeva Dauphin, qui a voulu imposer de bout en bout une épreuve de force. « C’est mon septième titre national et donc, forcément, une grande satisfaction et un soulagement en même temps qu’une confirmation, juge Lounès Hamraoui. Cela a été une très belle finale avec un très bon adversaire. Au premier round, il m’est rentré dedans car je pense qu’il a voulu rouvrir ma blessure que j’avais contractée en demi-finale parce que si j’avais été arrêté, j’aurais été automatiquement déclaré perdant. Heureusement, j’ai su gérer. Ensuite, j’ai fait la différence grâce à ma technique et à mon coup d’œil. Mes coupures à l’œil et derrière l’oreille ne m’ont pas mis très à l’aise, si bien que je n’étais pas à 100 % mais j’ai su me rattraper grâce à mon bagage pugilistique. » Une performance qui incite plus que jamais l’intéressé à se tourner vers l’avenir : « A présent, mon objectif, c’est avant tout de prouver à l’international. J’ai digéré mon élimination en huitième de finale des Mondiaux. Cela a été compliqué car elle a eu lieu face à un boxeur que j’avais déjà battu. Je pense que j’avais largement ma place sur le podium. C’est la vie. Il faut passer à autre chose. Je vais me préparer pour les prochains championnats d’Europe et du monde ainsi que pour les JO de Paris qui sont dans le collimateur. J’ai, en effet, l’intention de rester amateur jusqu’en 2024. »

Enzo Marguerite a tout donné

En demi-finale des -69 kg, Enzo Marguerite a subi la loi (5-0) d’Hugo Grau à l’issue de ce qui était considéré, par beaucoup, comme une finale avant l’heure. Les juges ont privilégié la mobilité et la boxe très complète du Vendéen qui a su esquiver et remiser à bon escient quand le Normand du BC de Pont-Audemer a fait montre d’un entrain et d’une activité irréprochables tout au long des trois rounds. « J’ai fait ce que j’ai voulu faire, commente-t-il. J’ai écouté mon coin en appliquant la bonne stratégie. En l’occurrence, ne pas le lâcher, lui mettre la pression et sortir en crochets car il boxe en ligne. Je me vois remporter le premier round, au cours duquel j’ai été plus précis, et le troisième où je suis allé chercher la victoire en avançant sans cesse et en le touchant bien avec des coups nets. À mon sens, je n’ai perdu que le deuxième car j’ai eu une petite baisse de régime. Je suis à la fois satisfait de ma prestation et très déçu du résultat car je me suis vraiment arraché à l’entraînement pour décrocher cette ceinture. Je suis quand même allé jusqu’en demi-finale alors que ce n’est que ma première année en seniors et que je suis monté de catégorie. C’est un beau parcours qui est prometteur même si, encore une fois, je voulais aller au bout. » L’élève d’Alain Vastine mesure le chemin accompli : « J’ai énormément progressé. J’ai beaucoup gagné en puissance tandis que sur le plan physique, je suis très fort. Je ne le lâche pas le morceau. J’ai le mental. Le fait d’être à l’Insep m’a notamment permis de m’améliorer techniquement, d’être plus efficace dans mes coups et vraiment plus explosif. Je vise une participation aux Jeux de Paris en 2024. »

Baptiste Cheval a fait mieux que résister

Champion de Normandie en -75 kg, le pensionnaire de la Jeunesse Sportive de Fleury a offert une belle réplique toute en mobilité devant l’épouvantail de la catégorie, le surpuissant Moreno Fendero, vainqueur à l’unanimité (5-0). Une performance qui n’a pourtant pas lieu de combler, loin s’en faut, le Normand : « Je ne suis pas du tout content de moi. Il faut savoir que j’avais arrêté la boxe pendant trois ans et demi. Je n’ai repris que cette année et je savais que cela allait être dur. J’ai fait une mauvaise prestation contre Moreno. Je reviendrai la prochaine fois en étant plus expérimenté. En effet, ce n’était que mon dix-huitième combat en amateurs. Lui a eu la chance de pouvoir boxer pendant la crise sanitaire, ce qui n’a pas été mon cas. Mais je n’ai pas d’excuse et c’est un très beau champion. J’ai eu un coup de mou. J’ai manqué d’envie alors que je l’avais avant de monter sur le ring. Cela est sans doute dû à l’enjeu car c’est la première fois que je participe aux CFA. Il fallait surtout ne pas trop reculer ni me laisser acculer dans les cordes. Le niveau national, ce n’est pas la même chose que le niveau régional. Cela me servira de leçon. Néanmoins, je suis content de ce que j’ai accompli au cours de la compétition. Il y a encore six mois, j’étais en train de m’amuser avec mes potes (rire). Jamais de ma vie, je n’aurais pensé disputer les demi-finales des CFA. Je vais continuer dans les rangs amateurs. On verra où cela me mènera. Dans l’idéal, j’aimerais intégrer le collectif de l’équipe de France. »

Louis Ameline est passé près

Vice-champion de Normandie des -75 kg et, jusque-là, régulièrement convoqué en équipe de France junior, l’éminent membre du RO Lexovien n’a pas perdu de temps et est déjà dans son élément chez les grands. Même s’il s’est incliné (4-1) en finale des championnats régionaux contre Baptiste Cheval, il s’est montré à son avantage lors de ces CFA, échouant seulement en demi-finale devant Thierry Ngouda. De quoi l’inciter à un certain optimisme : « Je suis quand même satisfait de mon parcours car c’est ma première année en seniors. La transition s’est, dans l’ensemble, bien passée. Disons que cela frappe plus fort et que les coups font un peu plus mal (sourire). Pour le reste, je suis dans une certaine continuité. J’ai gagné en technique. J’ai perdu face un boxeur qui avait été finaliste de la précédente édition et ce, en faisant un beau combat. Comme, lors des tours précédents, il n’avait fait qu’avancer, je pensais qu’il allait me rentrer dedans. Or, finalement, il a plus tourné que d’habitude. Cela ne m’a pas gêné car ma boxe consiste également à avancer. En fait, il m’a manqué un peu de cardio car j’ai été rapidement fatigué. Je pense que cela est en partie dû au stress car je m’étais bien entraîné pour cette échéance. Il y avait les moyens de passer. J’ai raté la qualification de peu. » Même s’il est encore très jeune, Louis Ameline ambitionne d’intégrer l’Insep en 2022 et a « quand même les Jeux de Paris dans un coin de (sa) tête mais si ce sera difficile » d’y viser une qualification. Pour lui comme pour les autres.

Alexandre Terrini

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